Samedi à Léo-Lagrange, l' USO Bruay aura tenu trois quarts temps avant de craquer contre Maubeuge, le leader. Dommage, car l'équipe du duo Blondel - Ryckeboer a donné le sentiment de pouvoir réussir une grande performance.
Manquaient à l'appel : Richir, Mieszczak et Lemaitre. Les jeunes cadets Mehala et Hanquet sont alors venus compléter le groupe. Malgré tout, au début du match, c'était plutôt un leader projeté dans les cordes (15-9, 5e), et la salle s'emballait un peu. En défense, Diop assurait et Borski, dont c'était le retour, avait un pouvoir de pénétration qui payait (20-15, 10e).
Le 2e quart débutait par une période de disette que Borski débloquait (27-15, 15e). En défense locale, la zone était cadenassée par des Bruaysiens agressifs, face à ces géants venus du Nord : (34-27, au repos).
« On est devant pour avoir bien défendu », analysait Fabien Ryckeboer.
« Une sortie réussie »
Au retour des vestiaires, la partie de manivelles s'est poursuivie avec des Bruaysiens pas mal du tout (40-34, 35e). Puis, petit à petit, le bolide maubeugeois a mis le turbo et s'est offert, par Andoh, un panier primé pour égaliser à (44-44, 29e).
À la fin du 3e quart, le leader était pour la première fois devant : (45-47).
Dans la salle, on était tous persuadés que le dernier allait donner le vainqueur. Malheureusement, les Bruaysiens avaient du mal à trouver le cercle, mais comme un vieux chêne, ils tenaient bon (48-49, 35e).
C'est donc dans le money-time que Maubeuge, machine sereine, a laissé sur place une équipe locale à bout de souffle.
« On a craqué physiquement par rapport à la densité présentée en face. J'estime que notre sortie est réussie car on a tenu trente-cinq minutes, face à une équipe qui mérite son titre et la montée en N3 », concluait Ryckeboer.
Décompte : Tassin 1, Borski 19, Boudeville 3, Diop 5, Leroy 15, Cuvelier 4, A. Soulès 3 et Moutier 2.
USO Bruay - Maubeuge : 52 - 62.
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