Bruay : cap à l’est pour un match de remise en cause où la défaite sera interdite

L’inimaginable défaite des Bruaysiens (14e, 27 points) la semaine dernière face à Longwy (13e, 27 points) les oblige à un sans-faute. Metz (12e, 28 points), dans la même galère, servira-t-il de tremplin vers le maintien ?
 

Pour cette rencontre à quatre points entre deux protagonistes qui joueront leur survie jusqu’à l’ultime journée, dans quel état d’esprit seront les Artésiens ? Auront-ils un sursaut d’orgueil pour quitter cette dernière place ? Pour sauver leur saison ? Sur le parquet messin, seront-ils des lions ou des agneaux ? Des acteurs ou des spectateurs ?

Autant de questions auxquelles il est très difficile de répondre tant les Bruaysiens ont habitué aux grands écarts. Tantôt conquérants, irrésistibles, pouvant faire vaciller n’importe quel monument de la poule. Et tantôt moribonds, absents des débats comme trop souvent cette saison.

« Retrouver nos valeurs »

À force de laisser passer leur chance, ou de ne pas avoir su la provoquer, les voici en bien fâcheuse posture. Le week-end dernier, leurs rivaux directs ne sont pas restés les deux pieds dans la même chaussure. Tremblay (11e, 30 points) est allé s’imposer à Vanves (5e, 37 points) à la surprise générale. Les Tremblaysiens ont réussi là où les Artésiens ont raté le coche et, avec la réception de Tourcoing (10e, 30 points), pourraient définitivement assurer leur place.

« Nous avons pris un sérieux choc sur la tête. Personne ne s’attendait à cette défaite contre Longwy »

Bruay lorgnera avec intérêt sur cette rencontre car le vaincu deviendrait son principal ennemi dans la lutte au maintien, voire à la place de premier relégable qui pourrait devenir synonyme de repêchage. «  Commençons par retrouver nos valeurs et notre basket, fustige Fabien Ryckeboer. Nous avons pris un sérieux choc sur la tête. Personne ne s’attendait à cette défaite conte Longwy. C’est un coup d’arrêt dans ce qui était encore réalisable. Les victoires engrangent la confiance et pour la retrouver il faudra adopter une autre attitude. Malheureusement le temps presse et notre réaction doit être immédiate.  »

Les Bruaysiens ne doivent plus se poser de questions, plus tergiverser et fixer la ligne d’arrivée toute proche. Le succès de l’entreprise pour leur survie passera par un collectif solidaire, par le respect des consignes. C’est dans les moments délicats que l’on reconnaît la force de caractère d’une formation. Les Bruaysiens n’en manquent pas mais désormais ils doivent tous se mettre au service de l’équipe. Briller seul ne sert à rien et nuit souvent au bon fonctionnement du groupe. Un seul mot d’ordre : efficacité. Il en faudra autant que d’abnégation pour venir à bout de Messins solides, expérimentés et pugnaces.

METZ - BRUAY : ce samedi soir, à 20 h. Le groupe : Pierre-Joseph (cap.), Dekeuster, Verbeke, Sani, Vukosavljevic, Samake, Bohling, Devynck. *

*Source : La Voix du Nord