Pour Bruay, définitivement relégable, les dés sont jetés

 

Les chances de maintien des Bruaysiens (14e, 28 points) se sont totalement envolées après la défaite à Metz (12e, 30 points). Désormais, leur dernier challenge sera de ne pas terminer dernier de la classe.
 

À trois journées du terme, Bruay est fixé sur son sort. Un petit tour et puis s’en va de cette division au niveau très relevé.

Malgré l’échec dans la lutte pour le maintien, les Artésiens termineront, à n’en pas douter, l’exercice en faisant honneur à leurs couleurs pour quitter ce championnat la tête haute. Jusqu’au bout, ils lutteront comme ils l’ont fait toute cette saison en montrant leur valeur.

Microscope arbitral

L’envergure, ils l’avaient mais la réussite, la chance parfois les a fuis. Quand ce n’était pas les coups du sort ou encore les malencontreuses et rocambolesques décisions arbitrales. Ce fut encore le cas samedi, dans l’Est, où les Bruaysiens étaient surpris par l’intensité messine dans le premier quart-temps.

Ciblés et marqués à la culotte par les Messins, Pierre-Joseph et Verbeke tentaient de se dépêtrer du marquage mais subissaient les foudres des deux arbitres et leur compteur fautes indiquait rapidement 3. Difficile de jouer dans ces conditions sous le microscope arbitral.

Le second acte voyait les Mosellans s’occuper du cas Vukosavljevic que les arbitres sanctionnaient de fautes dont il était plus souvent victime qu’auteur. Dans l’impossibilité de s’exprimer normalement et pleinement, les Bruaysiens limitaient les dégâts à la pause.

Excuses messines

Le troisième acte, épique, ubuesque, voyait les deux directeurs de jeu infliger en l’espace de trois minutes une kyrielle de fautes aux Artésiens. Deux offensives, deux techniques, une antisportive et, suprême sentence, une disqualifiante à l’encontre du Serbe de l’USOBL. «  Je ne remets pas en cause la victoire messine, mais nous sommes passés de -10 à -25 durant ce laps de temps cauchemardesque. En 25 ans de basket je n’ai jamais vu un tel acharnement  », déplorait Fabien Ryckeboer.

Dès lors, la rencontre devenait un long fleuve tranquille pour Metz. La table de marque et les dirigeants messins, spontanément à l’issue du match, venaient s’excuser de cet arbitrage indigne auquel il n’y pouvait pourtant rien.

Du côté du corps arbitral, aucun commentaire ni aucune explication sur leurs décisions. «  Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs qui ont dû s’exprimer dans un contexte très particulier où rien ne leur était autorisé  », livrait le coach bruaysien.

METZ - BRUAY : 87-50 (42-29) (25-16, 17-13, 31-14, 14-7). *

*Source : La Voix du Nord