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Bruay souffrirait-il du syndrome du troisième quart-temps ?

Publié le 29 mars 2017 par

Bruay souffrirait-il du syndrome du troisième quart-temps ?

 

Alors que se passe-t-il ? Les dirigeants ont appelé à la rébellion sur le parquet. Les joueurs, au vu de ce qu’ils donnent sur le terrain, ont reçu le message. L’opération sauvetage est lancée à l’USOBL.

Que manque-t-il alors aux Bruaysiens pour être enfin récompensés dignement de tous ces efforts consentis, de toute cette énergie dépensée ? De la constance pendant quarante minutes.

En effet, les Artésiens ont beaucoup de mal à tenir un niveau d’intensité élevé sur toute la durée d’un match. Et justement, là où le bât blesse, c’est ce fameux troisième quart-temps. Celui qui faisait pourtant leur force la saison dernière. Mais, on l’a dit et répété, le fossé entre la N3 et la N2 est abyssal. L’an passé, Bruay démarrait en trombe puis montait encore en régime pour atteindre sa puissance après la pause et écraser la concurrence. Cette saison, les Bruaysiens ont beaucoup de mal à réaliser cette performance surtout après la coupure de la mi-temps.

Les récents scores des différentes périodes parlent d’eux-mêmes. Bruay-Vanves (19-20, 23-17, 11-20, 19-17). Bruay-Cergy (18-17, 16-18, 11-26, 17-18). Ce maudit troisième quart-temps que les Artésiens ont un mal fou à négocier et durant lequel ils perdent tout le bénéfice des deux premiers. «  C’est la différence avec les équipes qui ont un banc qui leur permet d’avoir constamment le même niveau. C’est dur de rivaliser face à de tels adversaires  », livrait Fabien Ryckeboer.

La ligne d’arrivée approche pourtant et les Bruaysiens ne peuvent plus se permettre de flancher au cours des derniers matchs qui leur réservent encore quelques gros bras.

BRUAY - CERGY-PONTOISE : 62-79. *

*Source : La Voix du Nord

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