Sursaut d’amour-propre de Bruay à Juvisy attendu pour commencer à remonter la pente

À force de remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour même, Bruay (12e, 21  points) reste englué dans le fond du classement. Et des lendemains, il n’y en aura bientôt plus tant on se rapproche de la fin de ce difficile championnat dans lequel les Bruaysiens ont beaucoup payé pour apprendre.
 

Malgré cette situation de relégable peu enviable, ils leur restent quelques cartouches. La première est celle de ce soir face à un autre promu, Juvisy (10e, 23 points). Les deux clubs avaient connu un parcours similaire en N3 en survolant leurs poules respectives. Cette saison, l’apprentissage du haut niveau est aussi difficile pour l’un que pour l’autre. Les Artésiens ne comptent que quatre petites victoires et les Essonniens ne sont pas beaucoup mieux lotis avec six succès en dix-sept journées.

Difficile apprentissage

Les deux formations ont un impératif besoin de points pour s’extirper le plus vite possible de leur inconfortable situation. Les Juvisiens restent sur une victoire obtenue à l’arraché (73-71, ap) contre Tourcoing (9e, 23 points) et «  veulent bonifier ce résultat face à un autre concurrent direct au maintien  », souligne le président francilien Luc Alcard. Les Bruaysiens ont rendu une bien pâle copie lors de la dernière journée et doivent une revanche au club, aux dirigeants, à leurs coachs et surtout à eux-mêmes.

« Ce sont ces guerriers, c’est cet état d’esprit que je veux retrouver. »

Garder à l’esprit cette piètre prestation pour ne pas commettre les mêmes erreurs et connaître les mêmes désagréments. Se souvenir aussi qu’à l’aller, Bruay avaient disputé un de ses meilleurs matchs de la saison naissante et s’était imposé 76-59 en marchant sur son adversaire tout au long d’une rencontre d’une intensité rare. «  Ce sont ces guerriers, c’est cet état d’esprit que je veux retrouver. Et pas seulement sur cette rencontre mais jusqu’à la fin de l’exercice », exhorte le technicien bruaysien Fabien Ryckeboer.

En grands compétiteurs ayant connu des niveaux supérieurs, les joueurs se sont regardés dans la glace et ont fait leur mea culpa. « Le collectif doit reprendre le dessus. Chacun se doit d’être bon pour que l’ensemble le soit et tout donner pour n’avoir aucun regret. » En un mot, solidarité, encore renforcée par les absences pour blessures de Pinasseau (entorse) et Bleyaert (tendon du doigt).

JUVISY - BRUAY : à 20 h. *

*Source : La Voix du Nord