« C’est un gros coup, glisse Fabien Ryckeboer, le sourire accroché au visage. Le Ministère des Finances, c’était la cible de cette deuxième partie du championnat. Mes gars ont fait un match plein. Ils ont été décrochés deux fois à moins dix. Le coup le plus fort est d’avoir démarré le dernier acte à moins huit et de l’avoir remporté avec un Pierre-Joseph sur un nuage ! » Quinze points ont été marqués en dix minutes.
Deux fois distancé
Les Parisiens ont démarré pied au plancher avec Brunet et Amet en scoreurs. En face, Pierre-Joseph trouvait le cercle (25-18, 10e). Dans le deuxième acte « nous sommes sortis de nos barbelés avec Verbeke en sniper, et l’USOBL a recollé au score » (28-30, 15e). Au retour du repos (35-34), Brunet a refait un festival, l’USOBL était au tapis « même au bord du KO » (50-39, 26e), avoue le coach qui a aussitôt changé ses pions. Bien lui a pris (59-51, 30e).
Bruay audacieux
La sortie de Brunet (cinq fautes), a permis à l’USOBL de rallumer les mèches. Les dix joueurs sur le parquet, couteau entre les dents, ils ne lâchaient rien. Mieux, Pierre-Joseph signait un primé venu d’ailleurs et Dekeuster l’imitait (66-68). Bruay était devant, « surpris, le leader a perdu ses contrôles et Pierre-Joseph a réussi les lancers de la fin. » Mettant la centaine de supporters debout.
MINISTÈRE DES FINANCES – USOBL : 70 – 76 (25-18, 10-16, 24-17, 11-25).