Rencontre avec Ousmane Diop, avant la réception de Bihorel
Publié le 13 mars 2015 par Stéphane LENFANT
Ce samedi soir, l’USOBL (2e, 31 pts), accueillera Bihorel (10e, 22 pts). Les basketteurs bruaysiens pourront compter sur Ousmane Diop, son intérieur, qui rêve toujours de montée en N2.
Recruté en 2004 par l’USOBL, Ousmane Diop joue à l’intérieur, clé de voûte de la défense mise en place par Fabien Ryckeboer, le coach bruaysien, qui apprécie son calme et son expérience. Demain soir, il aura donc une fois de plus un rôle important à jouer. Explications avec celui qui, lorsqu’il ne foule pas les parquets, est ingénieur en informatique. Et qui évoque également la saison qui se termine, ses meilleurs souvenirs et... ses regrets.
– Que pensez-vous de Bihorel après un match-aller qui fut accroché ?
« Je me souviens d’un match compliqué que nous avons failli perdre. Certains d’entre nous semblaient n’être pas concernés. Mais à mon avis, c’est quand même une équipe sans star et dans nos cordes. »
– Quel a été pour vous la meilleure saison ou le meilleur souvenir ?
« C’est inconstestablement l’année du titre, et donc la montée de prénationale à la N2... Cette saison, c’est l’exploit à Bercy, où nous avons battu à la régulière le Ministère des Finances, invaincu jusqu’alors. »
– La saison s’achève... Des regrets ?
« Forcément, c’est un peu comme l’an passé où, pour notre première année en N2, nous méritions mieux que la quatrième place. Cette saison, on échoue pour la montée en N2... pour quelques rendez-vous mal négociés. Je suis convaincu que l’on pouvait faire mieux. »
« Ne pas tomber dans le piège »Au match aller, l’USOBL avait frôlé la correctionnelle, le club normand ayant fait la course en têtes, avant de céder dans les prolongations. « On avait été très mauvais, se souvient le coach Fabien Ryckeboer. Le dernier acte a été salvateur avec de très bonnes prolongations et un Hughes Provost adroit aux primés. » Qui rappelle que « quand on n’est pas capable de mettre une grande intensité, on devient vite une équipe moyenne... » Demain soir, il s’attend à recevoir une équipe accrocheuse, « car l’équipe a encore un mince espoir de sauver sa peau (maintien) ». La rencontre opposera donc deux équipes aux trajectoires opposées : l’USOBL vient d’enchaîner deux victoires, et Bihorel, deux défaites. Jamais deux sans trois ? |
BRUAY - BIHOREL : demain, à 20 h 00, Complexe Léo Lagrange - Salle Julien Poirier.*
* Source : La Voix du Nord du 13 mars 2015